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Retailleau confirme la dissolution prochaine d'Urgence Palestine, Jeune garde et Lyon populaire
information fournie par AFP 16/05/2025 à 17:28

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le 16 mai 2025, à Nîmes, dans le Gard ( AFP / Sylvain THOMAS )

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le 16 mai 2025, à Nîmes, dans le Gard ( AFP / Sylvain THOMAS )

Bruno Retailleau a confirmé vendredi son intention de dissoudre par décret en Conseil des ministres le groupe Urgence Palestine, celui de la Jeune garde, un mouvement antifasciste, et de Lyon populaire, un groupe d'extrême droite.

Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre de l'Intérieur a rappelé avoir engagé des procédures contradictoires visant ces trois groupes, le 29 avril dernier.

Le ministre reproche à ces trois "groupements de fait de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets".

S'agissant de Lyon populaire, il lui reproche "de faire l'apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers".

Quant à Urgence Palestine, il l'accuse de "faire l'apologie d'une organisation terroriste comme le Hamas, d'appeler à l'intifada sur le territoire national et de provoquer à la haine, à la violence ou la discrimination contre les juifs".

Les responsables de ces groupes avaient jusqu'au 9 mai pour transmettre leurs observations. Mais, a affirmé le ministère, l'examen "approfondi" de celles-ci "n'a toutefois pas conduit à remettre en cause les faits très graves qui leur étaient reprochés".

En conséquence, Bruno Retailleau a annoncé qu'il proposerait l'inscription des décrets de dissolution de ces groupes à l'ordre du jour d'un prochain Conseil des ministres. Ce qui devrait être le cas dans les quinze jours à venir, a-t-on expliqué dans son entourage.

Dès l'annonce de la procédure de dissolution d'Urgence Palestine et de la Jeune garde, des meetings de protestation avaient été organisés le 6 mai dans plusieurs villes dont Paris.

Lundi, Amnesty International France, par la voix de sa présidente, Anne Savinel-Barras, a estimé qu'une dissolution d'Urgence Palestine "en plein génocide dans la bande de Gaza, serait un acte très grave".

Candidat à la présidence de son parti LR dont la campagne s'achève à minuit ce vendredi, Bruno Retailleau a fait valoir que le gouvernement ne "pouvait pas laisser la violence se banaliser et devenir un mode d'expression parmi d'autres".

"Face à l'ensauvagement de la société dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques, a-t-il poursuivi, l'Etat ne saurait tolérer que de tels groupements continuent à exalter impunément la haine et la violence, quelle que soit leur orientation politique ou idéologique."

1 commentaire

  • 16 mai 18:23

    Re taïaut, taïaut... Le peuple palestinien compte pour du beurre. Les Palestiniens étaient là bien avant Jésus-Christ. Le sionisme n'a rien de religieux : c'est un mouvement politique mené par des athées dont le 1er congrès date de 1897 (à Bâle, avec Theodor Hertzl). L'Islam date du 7ème siècle. A Jérusalem, les archéologues n'ont retrouvé aucune trace du temple de Salomon. Le mur des lamentations est un vestige de l'ancienne forteresse romains.


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